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« Les Mystiques », ou comment j’ai perdu mon ordinateur entre Niort et Poitiers

© Théâtre Irruptionnel

Texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre. Création du Théâtre Irruptionnel, aux Plateaux Sauvages.

 « L’impression étrange d’être submergé par un imaginaire collectif auquel s’ajoutait ma propre représentation du sujet… » commente Lui, l’auteur, dans sa quête de l’objet oublié dans le train – son ordinateur – portant dans le fruit de ses entrailles le scénario composite des Mystiques, son grand projet. Ce prologue, par images projetées sur les stores de sa chambrette au sol jaune type cellule monacale, parle des notes écrites et perdues de son travail engagé et du U-avec-un-accent-grave de son clavier absent, ù comme ùrgence d’écrire. Il est entouré de livres-capteurs de rêves, dans lesquels il pioche et tente de recréer dans sa mémoire, ce qui s’est perdu, convoquant en une galerie de portraits, une trentaine de personnages – interprétés par six acteurs – qui vont se succéder en un pétillant manège, du plus réel au plus abstrait.

Et l’écrivain solitaire replonge dans son sujet et s’illumine, jusqu’à la déréalisation. Son amie Élise l’exaspère assez vite, croquant des orangettes au chocolat qui le déconcentrent cruellement. Et les multiples voix qui l’assaillent sont chargées d’anecdotes sur l’expérience mystique de tout un chacun. Et chacun y va de son antienne.

La demi-sœur de Lui, qu’il a connue au décès de leur père et avec qui il s’attable une fois l’an, ici dans un restaurant japonais de La Tour-Maubourg, lui offre Le Dialogue, livre de Catherine de Sienne, mystique à laquelle elle s’identifie. La scène est drôle et déjantée. « Elle ne savait ni lire ni écrire. Elle dictait et ses disciples notaient. Il y a quelque chose de très répétitif, comme une pensée qui s’invente devant nous. » Et La demi-sœur de Lui voyage entre extase et ressassement. Le tableau suivant ouvre sur un débat autour de la reproduction de la peinture d’Il Sodoma, Extase de Catherine de Sienne, dans le bureau de production de Florence et Mathieu. Difficile à vendre, Catherine de Sienne ! La productrice ne sent pas vraiment le projet et joue de la litote : « C’est compliqué ! » Son assistant s’enflamme : « Catherine de Sienne c’est pas du tout ça : c’est une femme, en Italie, à Sienne, au XIVème siècle, qui prend la parole, avec force, contre la guerre, la peste, l’église qui est en partie corrompue… »

Vont et viennent différents personnage hétéroclites : l’Ancien Professeur de diction de Lui qui le taraude de questions sur le pourquoi du choix de ce sujet ; le Fantôme du Père de Lui, grand baraqué en uniforme qui apparaît et disparaît, qui se met à saigner du nez – comme Lui juste après – et qui donne à son fils des conseils d’écriture : « Mais je t’en supplie, tu t’en tiens à une structure claire et surtout, t’évites les listes… » ; Mme Madebeine la Prof de français option grec et latin au lycée, fana de Socrate, plantée devant trois colonnes de carton-pâte projetées dirige les acteurs en graine vêtus de toges romaines, qui déclament avec conviction : « Connais-toi toi-même et tu connaitras les dieux.” Et Sarah, la patiente collaboratrice travaillant avec Lui au Fort Foucault, en présence de La demi-sœur de Lui, essaie de rationaliser : « Tuer ses pensées, ses habitudes, sa famille, tuer ses désirs aussi, tout, tout ce qui vous empêche, tout ce que vous aimez, dans un premier temps en tout cas. C’est pour ça que c’est si dur, c’est pour ça que c’est si seul toujours. C’est un combat, terrible, parce que contre soi-même… » Plus tard, apparaitront Le Jeune Bûcheron retiré dans la forêt, Un Vieux Chanoine, l’Éditeur, La voisine de Lui dans le train Milan-Paris qui connaît par cœur son alphabet et la Voix de l’Oncle de Lui l’encourageant dans ses recherches sur les moustiques plutôt que sur les mystiques.

Entre temps le public voyage jusqu’à Sienne, dans la ville couleur brique où le héros-auteur, Lui, commence par s’engueuler avec L. (Élise), robe rouge légère, lunettes de soleil alors qu’ils mangent des glaces. Elle ne comprend pas ses humeurs, il pique sa crise, elle part. Alors il devise avec un scénariste français en vacances en Italie, est appelé par un Producteur avant de s’endormir devant la télé et de faire des cauchemars d’où s’échappent de la fumée… une jambe… et apparaît Cassandre… Il part et revient du Deserto di Accona, situé à vingt-cinq kilomètres de Sienne dont il parle, après son black-out avec L’Ophtalmologiste italien : « Quand on va là-bas, nous les Siennois, on dit qu’on va sur la lune… Les yeux si vous voulez sont les organes qui déforment le plus la réalité, ils mentent et pour revenir à une forme de vérité, le corps et l’esprit peuvent décider la mise en place d’un œil intérieur, qu’on appelle troisième œil… » Le thé déborde, l’atmosphère s’embrume et s’alourdit de phénomènes extravagants qui nous placent dans l’illusion, entre stigmates et miracles. Le désert apparaît derrière les fenêtres et Lui devient habité, mystique, entouré de visions, jusqu’à voir Catherine de Sienne élevée au firmament et qui ressemble aux personnages envolés des tableaux de Chagall.

Écrit en vingt et un tableaux, le texte oscille entre extravagances, hilarités et décalages. On est aux frontières de l’irrationnel et de la folie, dans la loufoquerie érudite et la réflexion sur la création car « Très tôt tu dois savoir ce que tu vas faire plus tard. Dès la troisième on te demande d’avoir un projet professionnel. Après c’est pire. Si t’as pas de projets, c’est suspect, tu vas forcément mal. Donc tu passes ton temps à en avoir, des projets. Tu t’en inventes même, ça rassure. Le projet mystique c’est l’inverse en fait : avant de faire des conneries j’essaye de savoir un peu qui je suis. » La chute est modeste et inattendue, quand Lui s’avoue avoir raté et l’accepte presque joyeusement.  « Les mystiques eux-mêmes doutent de leurs capacités à rendre compte de leur expérience de l’indicible. Alors moi… »

Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre – fondateur en 2003 du Théâtre Irruptionnel, avec Lisa Pajon, sa complice de toujours depuis le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris – mêle à la représentation, en texte et en images en tant qu’auteur et comme metteur en scène, de nombreuses références, toujours avec précision et légèreté. Il parle entre autres des auteurs Joë Bousquet et Michel de Certeau, de l’icône mexicaine Frida Kahlo, montre Patti Smith photographiée par Robert Mapplethorpe ou les transes filmées par Jean Rouch. Dans leurs partitions respectives, les acteurs s’en donnent à cœur joie, avec virtuosité, nous emmenant avec eux – avec Lui – sur les chemins escarpés de ce vertigineux sujet qui prend à témoin le spectateur et le plonge dans l’expérience du mystère de la création, qui pourrait s’apparenter à celui du sentiment amoureux.

Brigitte Rémer, le 26 novembre 2018

Avec Mathieu Genet,
Bruno Gouery,
Mireille Herbstmeyer,
Flore Lefebvre des Noëttes,
Lisa Pajon en alternance avec Florence Fauquet, Makita Samba. Dramaturgie Sarah Oppenheim – costumes Olga Karpinsky – lumière Kelig Le Bars – son Nicolas Delbart – vidéo Christophe Walksmann – scénographie Alexandre de Dardel, avec la collaboration de Louise Scari – assistanat à la scénographie Rachel Testard – atelier de construction Le Préau/CDN de Normandie/Vire – régie générale Marie Bonnemaison – régie lumière Grégory Vanheulle – administration et production Mathieu Hillereau/Les Indépendances – diffusion Florence Bourgeon. Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs, avec la collaboration d’Éric Tillette de Clermont-Tonnerre.

Lundi 19 au vendredi 30 novembre 2018, à 20h (sauf samedi et dimanche) Les Plateaux Sauvages, 5 Rue des Plâtrières, 75020 Paris – En tournée à Versailles, Vire, Bar-le-Duc, Bressuire, Saintes et Châtellerault. Le Théâtre Irruptionnel est associé au Moulin-du-Roc, à Niort où il a créé le spectacle, le 6 novembre 2018

« Les Mystiques », ou comment j’ai perdu mon ordinateur entre Niort et Poitiers

© Baptiste Muzard

Texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre – Création du Théâtre Irruptionnel au Moulin du Roc-Scène Nationale, à Niort, mardi 6 et mercredi 7 novembre, aux Plateaux Sauvages à Paris du 19 au 30 novembre 2018.

Dans un train, « Lui » perd son ordinateur dans lequel se trouvait l’ébauche et toutes les notes d’un projet à venir : « Les Mystiques ». Il nous raconte l’année qu’il vient de traverser, des prémices de ses recherches jusqu’à la perte, finalement libératrice, de son ordinateur. « Lui » entreprend alors un parcours initiatique sur l’entreprise d’écrire et plus largement sur celle de vivre.

D’après les Notes de l’auteur, Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, la pièce prend la forme d’une enquête sur les traces des mystiques, que « Lui » entreprend pour tenter de se rapprocher d’une demi-sœur qu’il connaît peu. Au fur et à mesure, « Lui » se libère de sa volonté de définitions claires et de réponses précises à ce qu’il croyait être sa question première : qu’est-ce qu’un mystique ?

Écrasé par la masse d’informations qui s’impose à lui dès lors qu’il commence ses recherches, confronté à la difficulté d’écrire de manière personnelle sur le sujet, « Lui » décide de s’isoler en quittant Paris.
Au cours de son voyage, « Lui » quitte la ville où il habite et s’éloigne par étapes de son quotidien jusqu’à une marche solitaire qui le mène au désert. Lors de son road-trip, il traverse les grandes stations qui jalonnent un cheminement mystique : Révélation, Dépouillement, Élévation.

C’est d’abord la Révélation des questions fondamentales liées à l’origine de toute mystique : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Questions qui le hantent au point de le pousser à s’engager dans une quête qui le mènera beaucoup plus loin qu’il ne l’aurait imaginé au départ.
C’est ensuite le Dépouillement au cours duquel « Lui » quitte son quotidien, sa famille, ses amis, pour entamer un face-à-face avec lui-même dans une errance assumée loin des réponses toutes faites. C’est enfin l’Élévation, quand « Lui » prend conscience que toute quête est vaine mais que l’échec intrinsèque à toute tentative est ce qui nous pousse à aller plus loin dans la recherche : c’est raté, on peut commencer !

Au-delà d’une pièce qui tenterait de définir ce que sont les mystiques, Les Mystiques porte sur l’entreprise d’écrire et plus largement sur l’entreprise de vivre. C’est le parcours d’un homme tentant d’aller au bout de lui-même et qui abandonne pour cela tout désir de projet, de réussite ou de reconnaissance, sentiments qui gouvernent tellement nos vies. Accepter que c’est raté, non comme un échec mais comme le début d’une possibilité créatrice, c’est finalement la leçon que « Lui » tire de son parcours initiatique.

A voir et à entendre ! Une écriture qui se joue des codes, une pièce qui s’écrit au présent, un sujet abordé avec légèreté et humour, une construction rythmée et cinématographique, un spectacle porté à la scène par le Théâtre Irruptionnel fondé en 2003 par Lisa Pajon et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre à leur sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. 27 personnages, 6 comédiens, dans une esthétique mêlant prosaïque et sacré !

En avant-première, le 30 octobre 2018

Avec Mathieu Genet,
 Bruno Gouery,
 Mireille Herbstmeyer, Flore Lefebvre des Noëttes, 
Lisa Pajon en alternance avec Florence Fauquet, Makita Samba – Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs, avec la participation d’Éric Tillette de Clermont-Tonnerre, dramaturgie Sarah Oppenheim – Administration, production Mathieu Hilléreau, Les Indépendances, tél. : 01 43 38 23 71  E-mail : production@lesindependances.com – Site : lesindependances.com

Mardi 6 novembre à 20h30, mercredi 7 novembre à 19h, Moulin du Roc-Scène Nationale/Niort, 9 Boulevard Main, 79000 Niort – 13 novembre 2018, Le Préau, CDN de Normandie-Vire – Lundi 19 au vendredi 30 novembre 2018, à 20h (sauf samedi et dimanche) Les Plateaux Sauvages, 5 Rue des Plâtrières, 75020 Paris –  6 décembre 2018, ACB Scène Nationale de Bar-Le-Duc – 11 et 12 décembre 2018, Théâtre Montansier à Versailles – 20 décembre 2018, Scènes de Territoire de Bressuire – 29 janvier 2019, Le Gallia Théâtre Cinéma de Saintes – 31 janvier 2019 – 3T Scène conventionnée de Châtellerault – Le Théâtre Irruptionnel est associé au Moulin-du-Roc, à Niort.

 

Les deux Frères et les Lions

© Théâtre Irruptionnel

Texte de Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, mise en scène Vincent Debost et Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre, Compagnie Le Théâtre Irruptionnel.

Joyeuse pagaille au Poche-Montparnasse où le spectateur est convié pour le thé de sept heures sous le regard de la Reine d’Angleterre soi-même et de la duchesse Abigaëlle d’York ou de son sosie. En survêtement bleu électrique et poussant la chansonnette, deux frères jumeaux, l’Aîné et le Cadet, nés à dix minutes d’intervalle (Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre et Lisa Pajon) accueillent les spectateurs entre deux scones trempés dans de la marmelade et de la crème fraiche, qu’ils leur offrent. Et puis, mine de rien, passant par la cour d’Angleterre avec Kate et William, ils racontent leur histoire, apostrophent le public, partagent un petit whisky écossais avec les spectateurs. Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ne serait pas pure coïncidence, l’histoire est véridique.

Partis de rien et même de moins que rien dans leur petite ville d’Orkney, en Ecosse, ils sont d’un milieu pauvre et commencent à travailler à seize ans comme vendeurs de journaux. Ils écoulent le Daily Telegraph pour dix shillings la semaine, à peine de quoi se nourrir. Mais ils ont des illuminations et une grande force, celle d’être deux, à la vie à la mort. L’idée leur vient de fidéliser le lecteur du Daily et ils sollicitent un rendez-vous auprès du directeur, afin de la lui proposer. Leurs nombreuses lettres restant sans réponse, ils se lancent à l’assaut de la capitale, dormant dans les docks en attendant le rendez-vous convoité. Ils sont tenaces et « ne lâchent rien » comme ils aiment à le dire, c’est leur marque de fabrique, ce sera la clé de leur réussite. Ils rachètent le Daily Telegraph à Rupert Murdoch, deviennent apprentis comptables à la General Electric, investissent l’argent de leurs épouses dans l’hôtellerie, achètent une petite entreprise de peinture en bâtiment, se transforment en agents immobiliers puis en promoteurs, achètent des immeubles, des bureaux et des quartiers qu’ils rénovent.

Comme la grenouille de la Fable ils veulent se faire aussi gros que le bœuf, « niquant » les autres quand il le faut et s’appliquent à la gestion de leur image, jouant de disparition plutôt que d’apparition. Après leurs divorces respectifs ils se mettent à voyager et découvrent Monaco, les Bermudes, les îles Vierges, Guernesey, Jersey, les îles Caïmans. Ils tombent amoureux en même temps de l’Île de Breqhou, qui dépend de celle de Sercq, une de ces îles anglo-normandes comme le sont Guernesey ou Jersey, l’achètent, investissent et bâtissent un empire, plaçant leur fortune dans ce paradis fiscal paradisiaque. Devenus la dixième plus grosse fortune d’Angleterre, ils sont anoblis par la Reine Elizabeth II et se présentent comme étant de ses amis, mais elle les traite discrètement de ploucs.

A soixante-dix ans, alors qu’ils espèrent passer la main à leurs filles respectives, Jessica et Monica, ils découvrent qu’elles ne peuvent hériter de la fortune familiale pour des raisons juridiques liées au droit normand, rétrograde et sexiste qui régit l’île sur laquelle ils ont tout misé et tout investi. Ils tentent, avec l’aide de leur puissant avocat américain Lord Grifton, du cabinet Milton and Davis, de tordre le cou à la tradition et organisent un référendum. Devant l’échec de la consultation ils stoppent toutes leurs activités, entrainant au chômage la moitié de l’île. Ce droit normand dit que « la femme est imbecilitas sexus ! Qu’elle ne peut rien faire seule sans l’autorisation de son mari » que de leur père elles n’ont rien à attendre si ce n’est « un chapel de roses » et que lui, ne leur souhaite qu’ « un mari et rien de plus » comme le veut la coutume. Il est remis au spectateur à la fin du spectacle, un abécédaire du droit normand, copie conforme de ce qui a longtemps existé.

La fin de l’histoire, réelle donc, scelle la fin de la toute-puissance du seigneur de Sercq en 2010. Il perd ses privilèges et ne conserve que des droits honorifiques après citation devant le tribunal européen des droits de l’homme obligeant à l’organisation d’élections démocratiques. Ainsi est signée la fin de 450 ans de régime féodal. D’après l’histoire romancée par l’auteur, la fin est aussi romantique qu’un jardin anglais : « les deux frères meurent en allant cueillir des fleurs dans le parc qui entoure leur château de Breqhou, leurs filles héritent de leur empire et ont pour projet de faire de l’île de Sercq un parc à thème pour touristes… »

Très drôle cette british situation basée sur le jeu en miroir des deux acteurs jouant les inséparables jumeaux version mi sucrée mi salée et qui semblent s’amuser tout autant que le public. Ils irruptionnent, du nom de la Compagnie qu’ils ont créée ensemble en 2000, à leur sortie du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. De gag en gag, de quiproquos en idées qui, de naïves se révèlent géniales, moitié Dupond et Dupont, moitié Bouvard et Pécuchet, le spectateur se met au diapason du méridien de Breqhou, en pensant qu’ « ils sont fous ces Normands » !

Brigitte Rémer, le 12 septembre 2017

Avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre et Lisa Pajon ou Romain Berger (en alternance) ; et la participation de Christian Nouaux – musiques originales Nicolas Delbart, avec la participation d’Olivier Daviaud – création lumière Grégory Vanheulle – création vidéo Christophe Wasksmann – administration, production Mathieu Hilléreau/Les Indépendance – avec la participation de Sophie Poirey, maître de conférences en droit normand à l’Université de Caen – Le texte est édité à l’Avant-Scène Théâtre, collection Quatre-vents.

Du 1er septembre au 26 novembre 2017, mardi à samedi à 19h, dimanche à 17h30, au Théâtre de Poche-Montparnasse, 75 boulevard du Montparnasse. 75006. Paris. Tél. : 01 45 44 50 21 – Sites : theatredepoche-montparnasse.com et irruptionnel.free.fr